Mi-décembre, me voilà inscrite sur 2 jours pour passer ma formation pour conduire une moto 125 cm3.
En effet, depuis le 1er janvier 2011, même avec le permis B il est nécessaire de passer une formation de 7 heures auprès d'un moniteur auto-école à moins d'assurer une 125 au moins 6 mois dans les 2 ans (je crois). Aberration selon moi puisqu'on peut assurer une moto sans jamais la conduire mais bon...
Bref... arrivée sur la piste, je suis étonnée car je me retrouve seule. A l'ECF, pour l'apprentissage du gros cube, nous étions parfois jusqu'à 5 en même temps pour le même moniteur !
Présentation de la moto très rapide car selon le moniteur le principal est de savoir un minimum "piloter" et surtout comprendre les risques de la conduite moto.
Début pas facile du tout car j'avais très très peur de tomber. J'ai failli abandonner dès le 1er quart d'heure mais là, cette fois, le moniteur a été très bien. Comme j'avais peur de faire des demi-tours à très lente vitesse, nous avons changé ses projets et sommes partis rouler. Du coup, j'ai repris de l'assurance et il a pu voir que seul le très lent me poser souci.
Au fur et à mesure tout est rentré dans l'ordre et rapidement.
Mais la peur de tomber à nouveau et de me re-fracturer un os était là et très dur à ôter.
D'ailleurs, je pense que cela fera vraiment barrage lorsque je reprendrai le permis grosse cylindrée mais nous n'en sommes pas là !
Tout va bien : les accélérations sont là, les slaloms vont bien, la maîtrise du freinage d'urgence aussi... le plus dur c'est le demi-tour entre les lignes disons rapprochées... mais il suffit de s'entrainer par la suite. Ceci dit, il faut assez vite savoir maîtriser car on ne s'en rend pas compte en voiture mais des départs à un stop en virage à 90° c'est très souvent et au départ c'est la galère...
Ma 2ème séance se déroulera avec un petit échauffement, re freinage d'urgence, apprentissage obligatoire du départ en côte (plus dur qu'en voiture je vous l'assure, beaucoup plus dur) et puis là on part pour 3 heures de route en campagne et ville.
Car dès le départ, obligation de passer par la ville puisqu'on est en plein milieu.
On rattrape vite les chemins de campagne pour mieux maîtriser les virages et là ça commence à être du bonheur et pourtant il ne fait pas bien chaud (8°).
Et la délivrance : l'attestation de formation est délivrée et on peut aussitôt rouler.
Quelle chance : la 125 m'attendait déjà dans le garage : une Yamaha YBR rouge.
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